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Qui sommes nous?

 

Notre association "Sauvegarde du bassin de la Seiche et de son patrimoine" bénéficie aujourd’hui de l’adhésion

de plus de 140 familles .

Celle-ci a été créée en novembre 2013 en réaction aux graves menaces pesant aujourd’hui sur le bassin de la Seiche en raison des orientations radicales adoptées par les autorités chargées de la gestion de l’eau au nom du principe de "continuité écologique" tel qu'induit par la directive cadre européenne sur l’eau de 2000 dans la perspective d'une restauration de l'état des eaux.

 

Au nom de ce néologisme "continuité écologique", à savoir la libre circulation des espèces biologiques et le bon déroulement du transport naturel des sédiments, pour lesquels nous sommes bien sûr favorables, les autorités chargées de la gestion de l’eau ont eu effectivement jusqu’ici pour actions prioritaires la suppression ou l'aménagement destructeurs des ouvrages hydrauliques des moulins existants (vannes, seuils, chutes d‘eau…) ayant dans tous les cas pour conséquences dramatiques :

 

  • un abaissement très important du niveau d’eau actuel de nature même à compromettre la continuité des différentes rivières du bassin de la Seiche et de sa faune piscicole, particulièrement en période estivale ;

  • un assèchement des rives avec ses impacts importants sur la faune et la flore existantes ;

  • une perte de la fonction de réserve d’eau des biefs, retenues et étangs en termes d’usages locaux (irrigation, eau potable, défense contre l’incendie, préservation des zones humides…) ;

  • une modification substantielle de la configuration des différents moulins ainsi qu’une dégradation de leurs sites d’exception ;

  • une atteinte irréversible au patrimoine historique que représentent les moulins et leurs ouvrages hydrauliques (3ème patrimoine de France) pour les générations futures;

  • une menace et une forte perturbation pour la continuité des activités nautiques (club de canoë-kayak) et des activités de pêches existantes ;

  • une perte de potentiel d’énergie hydroélectrique à l’heure de la transition énergétique ;

  • un gaspillage considérable d’argent public.

 

Les autorités ont même "pêché" par excès de zèle dans l’application de cette politique en s'orientant systématiquement, pour chacun des moulins et ouvrages, vers des aménagements ou dispositifs radicaux dans leurs effets, cela semble-t-il en tenant les moulins responsables de tous les maux.

 

D’une manière évidente, et plus sérieusement, il ne saurait en aucun cas être reproché aux moulins et ouvrages transversaux de créer les nitrates, les pollutions organiques et bactériologiques, les pesticides et les substances dangereuses.

 

Ces différentes pollutions sont bien plus récentes que la construction des moulins et des ouvrages correspondants.

En vérité, les moulins et leurs ouvrages transversaux ne sont que les boucs-émissaires d’une politique de l'eau qui manque de courage et qui devrait s’attacher, conformément et en application de la directive cadre européenne sur l’eau de 2000, à traiter en priorité les pollutions et problèmes à la source.

 

Il convient effectivement de rappeler que le principe de continuité écologique n’occupe qu’une place secondaire dans nos obligations de qualité de l’eau aux termes de cette directive européenne.

 

Cette politique ainsi menée par les autorités  est apparue d'autant plus insupportable que :

  • dans de très nombreux cas, les moulins et/ou ouvrages inquiétés ne constituent aucunement des obstacles à la continuité écologique, contrairement à leur "classification administrative" arrêtée sans réelle étude de terrain. Il aurait dû effectivement être pris en compte notamment la configuration particulière de chacun des ouvrages, la circulation des sédiments provoquée par les phénomènes de crues ainsi que le caractère saisonnier des migrations des espèces migratrices concernées dans nos régions, la libre circulation des espèces aquatiques n’ayant pas besoin d’être maintenue toute l’année et notamment en période d’été ;

 

  • de nombreuses études scientifiques récentes révèlent le très faible impact des ouvrages transversaux sur la faune piscicole, voire même les conséquences dommageables de la suppression des seuils sur cette faune piscicole ;

 

  • les autorités chargées de la politique de l'eau qui ont, le plus souvent,  une appréciation extrême et sans aucun discernement de cette notion de "continuité écologique",  ont longtemps souhaité en faire une application radicale dans ses effets ;

 

  • les autorités locales de l'eau n'ont pas hésité à procéder à de premières destructions d'ouvrage, sans aucune concertation avec les acteurs locaux tels que notre association.

  • Même si les autorités locales chargées de la gestion de l'eau semblent aujourd'hui avoir abandonné leur politique d'arasement des ouvrages face à la levée de boucliers que celle-ci a pu provoquer, notre combat pour sauvegarder les niveaux d’eau actuels du bassin de la Seiche, son environnement correspondant et ce précieux patrimoine historique que constituent les ouvrages des moulins, demeure malheureusement loin d'être terminé ! "

 

 

 

 

Ce que veut notre association :

  • Maintenir les niveaux d’eau actuels dans le bassin de la Seiche

  • Sauvegarder dans leurs configurations actuelles le patrimoine historique que constituent les moulins avec leurs ouvrages hydrauliques et leur droit d’eau

  • Maintenir la diversité des milieux du bassin de la Seiche liée au niveau d’eau actuel avec la faune et la flore locales qui y sont attachées

  • Maintenir l’ensemble des continuités de la Seiche et de ses affluents

  • Une meilleure concertation avec les autorités locales chargées de la gestion de l'eau

 

Ce que nous combattons :

  • Toute politique obsessionnelle, idéologique et coûteuse d'un abaissement du niveau d'eau, sans fondement juridique, technique et scientifique et qui ne s’avère en réalité aucunement dictée par le principe de continuité écologique

  • Le manque de courage de la politique actuelle de l'eau qui devrait s’attacher, conformément à la directive cadre sur l’eau de 2000, à traiter en priorité les problèmes et les pollutions à la source

  • Les menaces qui pèsent aujourd'hui sur les moulins et leurs ouvrages hydrauliques, et par conséquent sur l'ensemble du bassin de la Seiche

  • Le manque de discernement des autorités chargées de la gestion de l’eau dans leur application du principe de continuité écologique

 

Nous sommes tous d’accord pour militer pour la qualité de l’eau et la continuité écologique, pour autant que cette continuité écologique soit appréciée par les autorités avec objectivité et discernement.

 

 

 

« Ne laissons pas détruire rapidement et durablement ce que nos ancêtres dans leur sagesse ont construit au fil des âges … et de l’eau ».

Ne laissons pas détruire la Seiche !

Regardons les conséquences et les dégats sur des  cours d'eau touchés comme le Vicoin, affluent de la Mayenne.

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